Film soutenu

Kasaba

Nuri Bilge Ceylan

Distribution : Memento Films Distribution

Date de sortie : 16/08/2023

Turquie - 1997 - 1h24 - noir et blanc - 1.66 - 5.1

Le premier long métrage, inédit en salles, de Nuri Bilge Ceylan.


Turquie, un petit village dans les années 70. Au fil des saisons, deux enfants se frottent au monde adulte, à sa complexité et à sa cruauté…

Festival La Rochelle Cinéma – FEMA 2023

Saffet MEHMET EMİN TOPRAK • Asiye HAVVA SAGLAM • Ali CİHAT BÜTÜN • Grand-mère FATMA CEYLAN • Grand-père MEHMET EMİN CEYLAN • Père SERCİHAN ALİOĞLU •Mère SEMRA YİLMAZ • Professeur LATİF ALTİNTAS • Ahmet le fou MUZAFFER OZDEMİR

Réalisation NURİ BİLGE CEYLAN • Scénario NURİ BİLGE CEYLAN • Produit par NBC FİLM • Production NURİ BİLGE CEYLAN • Directeur de production SADİK İNCESU • Idée originale EMİNE CEYLAN •Direction de la photographie NURİ BİLGE CEYLAN • Son MUSTAFA BOLUKBASİ, ERGUN ÜNAL • Montage AYHAN ERGÜRSEL, NURİ BİLGE CEYLAN • Mixage TAYLAN OĞUZ, ENDER AKAY • Clarinette ALİ KAYACİ • Studio de mixage IMAJ, ISTANBUL • Laboratoire HUNGARIAN FILM LAB. BUDAPEST

Nuri Bilge CEylan

Né à Istanbul, en Turquie, en 1959. Après avoir été diplomé de l’Université de Bophorus, du département technique d’ingénieur, il étudie la réalisation pendant deux ans à l’université de Mimar Sinan à Istanbul.

Filmographie

1995 Koza (cm)
1997 Kasaba
1999 Nuages de mai
2002 Uzak | Grand prix, Festival de Cannes 2003
2006 Les Climats | En compétition, Festival de Cannes 2006
2008 Les Trois Singes | Prix de la mise en scène, Festival de Cannes 2008
2011 Il était une fois en Anatolie | Grand Prix, Festival de Cannes 2011
2014 Winter Sleep | Palme d’Or, Festival de Cannes 2014
2018 Le Poirier sauvage | En compétition, Festival de Cannes 2018
2023 Les Herbes sèches | Prix d’interprétation féminine, Festival de Cannes


RACONTER L’ORDINAIRE DES GENS

Premier long métrage de Nuri Bilge Ceylan, primé au festival d’Angers en 1999, KASABA est adapté
d’une histoire écrite par Emine Ceylan, soeur du cinéaste, elle-même inspirée par leur enfance
commune. Le cinéaste fit appel à son entourage proche pour interpréter la quasi-totalité des rôles
principaux et tourna en équipe réduite, au rythme des saisons.


Tentant de conserver, dit-il, une « touche à l’ancienne », Nuri Bilge Ceylan opta pour un superbe
traitement en noir et blanc, qu’il utilisait déjà pour son travail de photographe. Grand admirateur de
Tchekhov, dont les dialogues de KASABA sont imprégnés, le cinéaste reconnaît « regarder le monde à
travers le filtre de cette littérature » et s’attacher à « raconter l’ordinaire des gens ordinaires ».
« Je veux simplement raconter des histoires à partir des choses que je ressens le mieux. Je mêle mes
observations, mes propres expériences et mes lectures. Tout s’assemble comme dans un collage ».