Bertrand Mandico est diplômé de l’école de cinéma d’animation des Gobelins. Après quelques films d’animation aux atmosphères organiques et surréalistes comme Le Cavalier bleu (prix du meilleur projet au festival international du film d’animation d’Annecy), il se dirige vers la prise de vue réelle, d’abord pour des films de commande où il développe un univers insolite (vidéos, mini-séries), puis pour ses courts-métrages de fiction aux univers radicaux. Il se consacre en outre à l’écriture de longs métrages2 et continue à réaliser de nombreux films multi-formats, dont Boro in the Box (Quinzaine des réalisateurs 2011 ; grand prix du festival Curtas de Vila do Conde et grand prix Europe au festival de moyen métrage de Brive), Living Still Life (sélection officielle à la Mostra de Venise 2012 ; festival international du film de Rotterdam 2013) et Prehistoric Cabaret (prix du meilleur court métrage au festival de San-Francisco).
Ses dernières créations filmiques font l’objet d’expositions et d’installations. Le programme Hormona sort en salle en 2015, regroupant Notre-Dame des hormones, Y a-t-il une vierge encore vivante ? et Prehistoric Cabaret. Il tourne en 2017 le long-métrage Les Garçons sauvages (présenté et primé à la Semaine de la critique de Venise), ce film récompensé dans de nombreux festivals est considéré comme une œuvre emblématique. Il enchaîne avec le moyen-métrage de science fiction Ultra Pulpe (Semaine de la Critique de Cannes 2018) sorti en salle dans le film à sketches Ultra Rêve.
En 2021, il travaille sur Conan La Barbare, une série de films de diverses format.
Il présente After Blue (Paradis sale) un long-métrage mêlant fantaisie et western au féminin, en compétition au festival de Locarno où il remporte le Prix FIPRESCI de la critique internationale. Sorti dans les salles en 2022, le film obtient également des grands prix dans des festivals consacrés au cinéma de genre tels que le festival international de Sitges, le Fantastic Fest à Austin ou Midnight Madness au festival international de Toronto, installant Bertrand Mandico à l’international, comme le cinéaste français de l’hybridation des genres.
En 2023, son troisième long métrage Conann est sélectionné à la Quinzaine des cinéastes de Cannes. Le film est un épopée onirique et barbare à travers les âges et les époques.