GROUPE DE TRAVAIL PROGRAMMATION / RELEVÉ DE PRÉCONISATIONS

Le Collectif

Propositions soutenues devant le CNC le 8 novembre 2022 par le GNCR, le SCARE, le SDI, DIRE, l’ACID

Recommandation Art & Essai :

Instaurer des coefficients pour les films de différentes catégories : 0,5 pour les plus larges, 2 pour les films recherche et découverte et 1 pour les autres. Le montant automatique des subventions sera ainsi modulé selon les films.
Instaurer des critères précis : moins de 80 films fragiles, + de 500 pour les plus larges.
Pour les films bénéficiant d’un coefficient 2, il serait intéressant d’observer les séances qui y sont consacrées.

Collège de recommandation A&E :

Il devrait être plus représentatif de la diversité territoriale et d’âge, le collège étant déjà paritaire. Le nombre restreint à 50 membres semble insuffisant pour visionner le nombre important de sorties. Un collège de 80 personnes serait plus adapté.
Une logique de territoire devrait également être incluse, avec 3 ou 4 représentants par région.
Il convient de mettre en place les conditions pour que le maximum de films soient vus : une répartition de films obligatoires pour chacun des membres.

Classement Art & Essai :

Une attention particulière à l’étude de l’animation et de la diversité de programmation devrait être généralisée dans les commissions, et donner lieu à des bonus mais aussi des malus.
Une rapide instruction de chaque dossier devrait être réalisée pour rappeler le contexte géographique, concurrentiel, social, et les événements importants du cinéma dans les deux années écoulées. Des cartes indiquant la concurrence pourraient être produites à l’attention des membres des commissions, afin qu’ils saisissent mieux les enjeux territoriaux.

Bordereaux à la séance :

Ils sont mis en place par le CNC et bientôt les logiciels de caisse vont intégrer cette donnée.
Leur communication permettrait de :
o mieux négocier les films et les continuations
o Avoir une meilleure connaissance de la taille réelle des sorties
o Mettre en valeur les créneaux plus adaptés à certaines typologies de films
o Mettre en valeur les meilleurs résultats de certaines salles

Dates de sortie :

Si la mise en place d’un calendrier c0oncerté des sorties dans la profession n’a pas été possible malgré l’ouverture laissée par l’autorité de la concurrence dans la période particulière de réouverture, il est envisageable de proposer une limite à décaler un film, par l’interdiction de se positionner ou repositionner sur une date à moins de 7 semaines auparavant :
Interdiction d’insérer un film dans le calendrier à moins de 7 semaines de sa sortie
Interdiction de retirer un film dans le calendrier à moins de 7 semaines de sa sortie (sauf en cas d’annulation définitive de la sortie du film).

Réalisation d’un zonage officiel :

En plus de son utilisation lors des commissions de classement Art & Essai, il pourrait servir de référence en médiation et en programmation et ouvrir la possibilité d’une éventuelle régulation selon les zones.

Engagements de programmation :

Les affiner par établissement, en fonction de la concurrence et des éléments sociodémographiques et non les établir pour l’ensemble d’une enseigne.
Des engagements sur les films commerciaux devraient également être pris par les établissements et groupes qui y sont soumis.

Médiation :

Renforcer le pouvoir de la médiation du cinéma et notamment :
Raccourcissement des délais d’injonction qui n’a pas été pris en compte lors du décret de mars 2022 ;
Renforcement des recommandations.